Quand la mémoire rassemble au-delà des clivages politiques

Le 26 octobre 2025 au soir, Angers Ensemble a procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs au monument aux morts de la place du Général Leclerc, en hommage aux soldats tombés pour l’Anjou et pour la France et dans le respect des traditions républicaines qui nous unissent tous.

Lors de la cérémonie officielle du 11 novembre, nous avons constaté avec satisfaction que cette gerbe avait été respectée et mise en valeur par les organisateurs de la cérémonie commémorative : loin d’être écartée, elle a été repositionnée au centre haut du monument.

Un symbole d’unité républicaine

Ce geste témoigne d’une belle conception du devoir de mémoire : chaque dépôt de fleurs, quelle que soit son origine, mérite respect et considération. Le monument aux morts n’appartient à personne en particulier, il est le lieu de rassemblement de tous les Angevins autour de ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté.

Sans savoir qui avait déposé cette gerbe, les organisateurs de la cérémonie commémorative ont fait le choix de l’honorer en lui donnant une place centrale. C’est précisément ce rapport désintéressé et respectueux au devoir de mémoire que nous saluons.

Angers Ensemble salue ce respect du devoir de mémoire

Nous tenons à saluer ce geste de respect. Il aurait été si simple d’écarter discrètement ce dépôt de fleurs d’origine inconnue. Au contraire, les organisateurs ont choisi de le valoriser, démontrant ainsi que tout hommage sincère aux soldats tombés pour l’Anjou et pour la France a sa place au monument aux morts.

C’est ainsi que doit fonctionner une République vivante : dans le respect de toutes les démarches citoyennes, connues ou anonymes, qui perpétuent notre devoir de mémoire. Le 11 novembre a été, cette année encore, ce qu’il doit être : un moment d’unité nationale au-delà de toute considération partisane.

Nous révélons aujourd’hui que cette gerbe était la nôtre, et nous continuerons à honorer la mémoire des combattants de tous les conflits, avec la certitude que ce devoir sacré transcende les appartenances politiques.